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maquettes militaires des origines à la seconde guerre mondiale - military models from the origin to WWII
samedi 1 janvier 2022
mardi 28 septembre 2021
Histoire des auto-mitrailleuses Tchécoslovaques
Il faut d'abord bien comprendre que le sujet des auto-mitrailleuses Tchécoslovaques « indépendantes » est assez rapide à survoler car il couvre en tout et pour tout la période 1918 -1939, c'est à dire la période de l'entre deux guerres. En effet, avant 1918, ce pays n'existe pas et à partir du 15 mars 1939, le pays est totalement envahi par l'Allemagne (après l'annexion des Sudètes) et partagé entre protectorat de Bohème-Moravie sous occupation allemande et Slovaquie, état indépendant mais inféodé à l'Allemagne. Après 1945, le pays sera membre du pacte de Varsovie et donc sera équipé en auto-mitrailleuses d'origine Russes.
De plus, ce petit pays bénéficiait d'un solide prérequis car il regroupait la plupart des entreprises d'industrie lourde de l'Empire Austro-Hongrois avec Tatra, Skoda, CKD (ex Praga), qui toutes, avec des ingénieurs bien formés et novateurs créèrent des modèles souvent en avance sur leur temps : songeons au fait que Ferdinand Porsche trouva l'idée bien avancée de la coccinelle chez les Tchèques, le char LT vz.38 poursuivit une carrière dans la Wehrmacht jusqu'en 1945 dans nombre de déclinaisons, ou que la série des sdkfz 234 furent motorisés par d'excellent moteurs Tatra, etc etc …Aux débuts des années trente, la Tchécoslovaquie était d'ailleurs l'un des premiers fournisseurs d'armes au monde.
I - Les premières auto-mitrailleuses :
1 - les Lancia 1Z :
Au mois d'octobre 1918, peu avant la fin de la première guerre mondiale, la Tchécoslovaquie déclara son indépendance. A la fin des hostilités, celle-ci possédait comme seuls véhicules blindés, deux auto-mitrailleuses achetées à l'Italie (une Lancia 1Z et une Bianchi rapidement remplacée par une autre Lancia 1Z). Ces véhicules étant rattachés à la Légion Tchécoslovaque en Italie, levée à partir de prisonniers de guerre austro-hongrois. Ces véhicules entrèrent en action en Slovaquie lors des troubles avec la Hongrie et restèrent en service actif jusqu'à l'arrivée des Skoda PA II puis furent utilisées comme véhicules d'entrainement jusqu'en 1936.
Les deux premières auto-mitrailleuses italiennes (Bianchi à gauche, Lancia 1 Z à droite)
La lancia n°2
2 - Les Fiat Torino :
A la fin des hostilités en Europe, le nouvel état Tchécoslovaque fut en butte à des conflits frontaliers avec ses voisins (Hongrie et Pologne), chacun tentant de grappiller le maximum de territoire avant la fixation définitive des frontières. Après cette stabilisation, l'une des premières préoccupations du nouvel état fut bien sûr sa défense, le gouvernement profita de ses possibilités industrielles non négligeables, la Bohème Moravie étant le principal poumon industriel de l'Autriche-Hongrie avec les usines Skoda (à Pilsen), Praga et CKD entre autres, et décida de développer un véhicule blindé le plus rapidement possible. Le premier essai fut réalisé sur la base du camion Fiat 18 BL largement disponible avec une caisse blindée construite par Skoda et donna naissance au Skoda-Fiat « Torino ». Un prototype fut réalisé et testé avec succès en janvier 1920 puis 11 autres exemplaires furent produits et livrés mi puis fin 1920. D'un équipage de cinq hommes, ce véhicule possédait deux tourelles décalées à droite et à gauche par rapport à l'axe longitudinal et armées chacune d'une mitrailleuse 7,92 mm Maxim MG.08. Le châssis était un 4X2 avec roues doubles à l'arrière pour supporter la charge additionnelle. Les roues étant à bandage plein. La caisse était faite de plaques en acier de 5 à 6 mm rivetées sur une armature elle aussi en acier. Réalisé dans l'urgence, la Fiat Torino n'était malheureusement pas exempte de défauts, entre autres une vitesse anémique de15 km/h due à un poids beaucoup trop lourd (6,25 t) pour le moteur (64 CV), un châssis surchargé, de nombreux défauts de construction, une impossibilité de sortir des routes à cause de roues trop étroites, etc... Mis en service en 1920, 8 furent rapidement retirés du service en 1925 et les 4 autres en 1929 dès que des modèles plus moderne furent disponibles.
l'une des Fiat Torino à gauche avec la Lancia 1Z n°2 à droite
La fiat Torino n°5 vue de profil, on remarque bien la simplicité de la superstructure
3 - La Praga L :
Les ingénieurs Tchèques, de grande qualité, se remirent au travail pour construire un nouvel engin cette fois ci mieux pensé. Un prototype toujours sur châssis de camion Praga L fut réalisé en 1921 toujours avec une caisse blindée fournie par Skoda et pris en compte par l'armée sans production officielle sous le nom de Praga L en 1922. Le blindage était constitué de plaques d'acier de 5 mm rivetées sur une armature en acier. L'équipage était de 3 hommes. Il était armé en tourelle d'une mitrailleuse 7,92 mm Maxim MG.08 et d'un petit canon d'infanterie de 37 mm sur l'arrière. Il ne fut utilisé que pour l'entraînement et fut retiré du service en 1925 où la superstructure blindée fut retirée et le véhicule rendu à la vie civile.
La Praga L qui ressemble déjà plus à une auto-mitrailleuse
La Praga L
Ces premières auto-mitrailleuses, conçues dans l'urgence sur des châssis civils ne répondaient pas aux critères émis par l'armée c'est pourquoi ils furent rapidement retirés du service actif mais ils permirent aux ingénieurs Tchèques d'acquérir de la compétence pour leur futurs projets.
II - La série des Skoda PA :
1 - la Skoda PA I:
En 1923, sur la base d'un châssis cette fois ci spécialement conçu, les ingénieurs tchèques réalisèrent la Skoda PA I, tellement bien pensée qu'elle incorporait des caractéristiques jamais vues comme les deux postes de conduite qui permettaient de conduire dans un sens et dans l'autre indifféremment et à la même vitesse (le véhicule n'était pas 4X4 mais l'un des essieux était bloqué et devenait moteur alors que l'autre était débloqué et devenait directeur sans plus être moteur), cela donnait aussi un profil particulièrement symétrique ou il était difficile de savoir où était l'avant et l'arrière. L'armement consistait en deux mitrailleuses 7,92 mm Maxim MG.08 puis en 1924 deux mitrailleuses lourdes vz.24 en tourelle. Cette auto-mitrailleuse expérimentale ne fut produite qu'à deux exemplaires car elle fut conçue plutôt comme véhicule-test afin de valider plusieurs solutions novatrices et mener à la construction du modèle de série plus élaboré : la Skoda PA II. Les deux exemplaires furent néanmoins acceptés par l'armée en août 1923, utilisés épisodiquement notamment lors de spectacles puis réaffectés à la formation où l'un des véhicules (13 240) tombe en panne de moteur en 1933 et n'est plus utilisé.
la Skoda PA I avec un camouflage cinq couleurs losangé
la Skoda PA I
2 - La Skoda PA II:
Officiellement désignée « Obrneny Automobil vzor 1923 » ou OA vz.23 (automobile blindée modèle 23), le nouveau véhicule entra en service fin 1924 début 1925 garda le châssis de la PA I mais avec un nouveau moteur, armée de quatre mitrailleuses lourdes vz.24 en superstructure montées sur rotules et présentait un profil arrondi assez unique qui lui valut rapidement le surnom de « tortue ». L'idée était d'améliorer la résistance aux projectiles mais le travail à fournir était compliqué car réalisé au marteau, un véritable travail artisanal identique à celui que fournissaient les ouvriers qui fabriquaient à l'époque les voitures de luxe pour les personnes fortunées, tradition qui existait déjà chez Skoda depuis les fabricants d'armures du moyen-age. Les plaques travaillées étaient ensuite rivetées sur une armature. Le dessin symétrique fut aussi conservé. La nouvelle auto-mitrailleuse fut évaluée par l'armée Tchèque en 1925 et prise en compte (faute de mieux) sans être officiellement acceptée pour plusieurs raisons, notamment une garde au sol trop basse rendant la conduite en tous terrains impossible, un habitacle trop étroit pour cinq hommes, un poids trop lourd qui pénalisait l'agilité. En 1927, Skoda fut autorisée à vendre trois exemplaires de la PA II à la police autrichienne de Vienne ((en compensation de OA vz.27 non livrées) qui virent le combat en 1934 lors du coup d'état nazi).
En 1930, l'armée Tchécoslovaque céda à la police Tchèque les neuf exemplaires restants. A noter que deux exemplaires n'étaient pas blindés à des fins d'école de conduite.
Les exemplaires encore en état en 1939 furent saisis lors de l'invasion allemande et certains transformés en véhicules radio.
A noter qu'un prototype armé d'un canon Skoda de 75 mm L/28 dénomé PA II delovy vit le jour en 1927 mais sans suite.
La Skoda PA II
3 - La Skoda PA III:
La Skoda PA III (OA vz.27 ), était, à la demande de l'armée, une amélioration plus petite, plus mobile et moins chère de l'OA vz.23. Elle présentait comme principale différence une tourelle armée d'une mitrailleuse lourde vz.24 avec une seconde en superstructure sur rotule (une mitrailleuse légère ZB vz.26 était emportée en caisse). Le moteur Skoda 4 cyl de 5,7 l et 60 CV permettait une vitesse de 35 km/h. De nombreuses commandes arrivèrent de l'étranger (Yougoslavie, Pologne, Belgique, Chine, Japon) mais durent être refusées par manque d'outil de production. Elle fut commandée à 15 exemplaires (plus le prototype) en 1927 et les premières entrèrent en service en 1929. Appréciée des équipages pour sa robustesse, sa facilité de maintenance et la précision de tir assisté par des optiques de visée, les principaux défauts venaient d'un poids trop important et d'un prix excessif. Sur les quinze, l'Allemagne en récupéra 9 en mars 1939, 3 furent capturées par la Slovaquie lors de sa déclaration d'indépendance et mis au rebut en septembre 1943 et 3 furent saisies par la Roumanie lorsque les troupes tchèques se réfugièrent en Roumanie lors de l'invasion par la Hongrie de la Ruthénie et de srégions subcarpathiques en mars 1939. Sur les trois, deux furent détruits lors d'un raid allié sur Ploesti en 1944.
Crew |
5 |
Engine |
Skoda, 4cyl, 5700cc, 60hp |
Performance |
35km/hour |
Length |
5.35m |
Width |
1.95m |
Height |
2.66m |
Armament |
2 x MG vz.7/24 plus 1 x ZB vz.26 |
Armor |
3 - 5.5mm |
Weight |
6.6 tons |
Range |
250km |
La Skoda PA III (OA vz.27)
La Skoda PA III (OA vz.27)
III - La Tatra OA vz.30:
La Tatra OA vz.30 fut la dernière auto-mitrailleuses Tchèque, elle suivit la PA III et fut commandée à 51 exemplaires le 6 mars 1933 . Le principal argument pour sa conception fut que les skoda donnaient satisfaction à l'armée mais étaient trop chères pour être commandées en nombre important.La livraison était prévue jusqu'à décembre 1933 mais les retards conduisirent à des livraisons jusqu'en juillet 1934. Elle était conçue sur un chassis de camion Tatra 6X4 T-72 inhabituel car basé sur un tube central avec des arbres d'essieux oscillants donnant d'excellentes capacités tous terrains . L'armement se composait de deux mitrailleuses légère ZB vz.26 dont l'une en tourelle. Le moteur Tatra 4 cyl 1,91 l et 32 CV permettait une vitesse de 60 km/h. Les défauts étaient nombreux avec un blindage trop faible (3 à 6 mm), une impossibilité pour les mitrailleuses légères de tirer en continu et un moteur trop anémique pour le tout terrain. Les véhicules furent utilisés en 1938 contre les corps francs de Konrad Henlein dans les Sudètes et lors des conflits avec la hongrie en mars 1939.L'Allemagne en captura 24 en mars 1939 (7 allèrent comme véhicules radio aux propaganda compagnies, 10 furent utilisées par l'OrdnungsPolizei et 3 équipèrent un peloton de la 14 ème Polizei Panzer Kompanie en Slovaquie en janvier1944), la Slovaquie 18 lors de sa déclaration d'indépendance qui suivit, et la Roumanie en saisit 9 lorsque les troupes tchèques se réfugièrent en Roumanie lors de l'invasion par la Hongrie de la Ruthénie en mars 1939.
La Tatra OA vz.30
La Tatra OA vz.30
La Tatra OA vz.30 sous l'uniforme allemand
Crew |
3 |
Engine |
Tatra 71 aircolled 4cyl 1910cc 32hp |
Performance |
60km/hour |
Length |
4.02m |
Width |
1.52m |
Height |
2.02m |
Armament |
3 x ZB vz.26 MG |
Armor |
3 - 6mm |
Weight |
2.78 tons |
Range |
300km |
Organisation des auto-mitrailleuses Tchèques :
L'organisation plutôt complexe dans le temps des auto-mitrailleuses Tchèques fut liée d'abord à l'accroissement du nombre de véhicules disponibles puis à l'augmentation de la menace de l'Allemagne à partir de 1933 qui déclencha un important effort de la part de la Tchécoslovaquie en terme d'équipement et de réorganisation des unités au fur et à mesure de leur accroissement..
Avec l'entrée en service des Fiat Torino, l'armée Tchèque commença à se retrouver avec un nombre conséquent de véhicules blindés et la nécessité de les regrouper administrativement dans une unité spécifique devint indispensable. Il est curieux de constater que les trains blindés sont administrativement rattachés aux véhicules d'assaut et donc aux chars et auto-mitrailleuses.
1 - le quartier général des unités spéciales de combat (VZBU) :
En octobre 1920, fut donc créé à Milovice le quartier général des unités spéciales de combat (VZBU) qui regroupait les trains blindés (6) et les auto-mitrailleuses (14 : 12 Fiat Torino et les deux Lancia, la Praga L ne fut pas conservée en unité de combat) avec pour but la formation, l'utilisation et la coopération de ces moyens avec les autres unités de l'armée.
2 - Le bataillon de véhicules d'attaque :
Le 7 juillet 1922, le VZBU fut transformé en bataillon de véhicules d'attaque avec toutes les unités subordonnées : 3 groupes de trains blindés, 6 pelotons de voitures blindées, une compagnie de remplacement, une compagnie d'entraînement, des unités techniques et d'approvisionnement. Territorialement, le bataillon était rattaché à la 3ème division d'infanterie à Litomerice. Ce bataillon sera transformé en régiment de véhicules d'assaut le 15 septembre 1933.
En 1923, les unités blindées jusque là dispersées furent regroupées à Milovice en incluant aussi les 7 chars Renault FT achetés à la France.
Entre 1924 et 1925, les anciennes auto-mitrailleuses furent retirées du service actif pour être remplacées par de nouvelles PA I et PA II.
Entre mai et octobre 1929, arrivèrent les nouvelles 15 auto-mitrailleuses PA III acceptées par l'armée sous le nom de OA vz.27. L'armée évalua aussi une nouvelle auto-mitrailleuse OA vz.30
En octobre 1930, au sein du bataillon, deux compagnies furent crées : la première avec toutes les auto-mitrailleuses et la seconde avec les chars et véhicules d'entraînement.
En 1932, l'armée acheta aussi 50 chars LT vz.34 d'origine CKD.
3 - Le régiment de véhicules d'assaut :
Le 15 septembre 1933, le bataillon passe au stade de régiment, les chars sont regroupés en bataillon avec 3 compagnies et les auto-mitrailleuses dans une compagnie à 2 escadrons. Ce régiment sera dissout le 15 septembre 1935.
4 - La brigade de véhicules d'assaut :
Avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir, la Tchécoslovaquie révisa ses plans de défense jusque là orientés contre la Hongrie. Le plan de réarmement prévoyait jusqu'à 336 chars. C'est pourquoi le régiment de véhicules d'assaut passa au stade de brigade avec 3 régiments de véhicules d'assaut dont une compagnie d'auto-mitrailleuses. C'est dans ce but que l'armée acheta, en 1933, 51 OA vz.30 avec 70 chars vz.33. En décembre 1936 arrivèrent les premiers chars LT vz.35. La brigade fut dissoute le 24 septembre 1938.
5 – les divisions rapides :
Le 1er octobre 1937 furent créées les quatre divisions rapides RD-1 : Prague, RD-2 : Brno, RD-3 : Bratislava, RD-4 : Pardubice) à 11 000 hommes, 2832 chevaux, 298 motos, 1009 voitures et camions, 98 chars, 12 auto-mitrailleuses 3 OA vz.27 et 9 OA vz.30) et 68 canons dont l'organigramme était le suivant :
une brigade de cavalerie (2 régiments de dragons, 1 bataillon cycliste, 1 unité d'artillerie de cavalerie)
une brigade motorisée (2 bataillons de chars, 2 bataillons d'infanterie motorisée sur camion, 1 unité d'artillerie motorisée)
1 unité de reconnaissance motorisée (1 compagnie de véhicules blindés et 1 compagnie motocycliste)
2 compagnies anti-chars et 2 compagnies de DCA.
Ces divisions rapides avaient aussi pour but de fournir des détachements à la demande pour les troupes frontalières, ce sont ces détachements qui intervinrent lors de la mobilisation partielle du 20 mai 1938 puis de la mobilisation générale du 23 septembre 1938 suite aux graves troubles dans la région des sudètes. A noter qu'entre le 12 septembre et le 4 octobre 1938, il y eut 69 engagements importants des forces armées Tchécoslovaques contre des corps francs allemands des Sudètes de Konrad Henlein dont certains avaient traversés la frontière allemande.
Camouflage :
Les deux premières Lancia étaient vert foncé italien, les 12 fiat torino portaient une couleur unie khaki. C'est avec la PA I que le camouflage cinq tons fut adopté avec du vert foncé, khaki, rouge brun, ocre et gris inspiré du camouflage en losange des avions allemands de la première guerre mondiale. Pour la PA II, le même camouflage fut repris mais avec des taches arrondies séparées par une fine ligne brun noir, à noter que comme la peinture ne fut pas renouvelée, elle se délabra rapidement au cours des années, ce qui permet de les différencier. Le schéma officiel de camouflage fut introduit en 1930 avec trois couleurs (les références sont celles officielles de la société Josef Palfy de Smolenice): vert herbe foncée réf 169, jaune ocre réf 125, et rouge brun réf 141 sous forme de taches arrondies, l'intérieur des véhicules était ivoire. Seules les PA III furent peintes en gris uniforme (sauf le prototype qui reçu un camouflage tricolore) car on considérait qu'elles ne seraient utilisées que sur les routes et donc qu'un camouflage tricolore serait trop voyant. A noter que les véhicules non blindés étaient peints en khaki.
Immatriculation - Numérotation :
A la déclaration d'indépendance, en octobre 1918, la Tchécoslovaquie garda l'ancien système d'immatriculation Austro-Hongrois de 1910 et cela jusqu'en décembre 1932. Ce système prévoyait une immatriculation par plaque blanche avec des chiffres noirs (pour l'Autriche) et rouges (pour la hongrie). Ces chiffres commençaient par un chiffre romain correspondant au district (ex : N pour Prague, A pour Vienne), ensuite une série toujours en chiffres romains puis une série en chiffres arabes de 1 à 999. Par ex. une fois que la série NVII 999 fut terminée, on passa à NVIII 1. Tous les véhicules de l'administration furent immatriculés à Prague, donc avec la lettre N. Pour les véhicules militaires, seuls ceux roulant sur routes (donc les auto-mitrailleuses mais pas les chars FT) furent intégrés à cette numérotation comme des véhicules civils avec la différence que la couleur des plaques fut inversée : plaque noire et chiffres blancs. En décembre 1932, les véhicules portèrent une immatriculation en chiffres arabes. Une numérotation sur les côtés fut portée jusqu'au stade des divisions rapides.
Véhicule : nombre n° police immatriculation (déc 1932) numérotation
Lancia 1 Z 2 NVII 751 – 752 13004 – 13005 1 - 2
Fiat Torino 12 NVII 753 – 764 - 3 - 14
Praga L 1 NVII 969 - 15
Skoda PA I 2 NIX 9 – 10 13239 – 13240 16 - 17
Skoda PA II 12 NIX 58 – 69 13267 – 13275 18 – 30
Skoda PA III 15 NIX 201 – 215 13338 - 13352 31 – 45
OA vz.27
Skoda PA III 1 NIX 216 13353 - -
prototype
OA vz.30 51 - 13324 – 13331 - -
13376 – 13418
OA vz.30 1 NIV 609 13323 - -
prototype
Carte de la Tchécoslovaquie de 1919 à 1940
mardi 7 septembre 2021
Lanchester armored car russian type - 1
Histoire :
Dès l'apparition de l'automobile, les militaires s'intéressèrent à cette nouvelle invention. Au début du XX ème siècle, avec les progrès accomplis sur les chassis et moteurs apparurent les premiers projets d'auto-mitrailleuses : Simms en Angleterre puis Daimler en Autriche- Allemagne, Panhard et Charron en France. Mais c'est lors de la première guerre mondiale que ces véhicules devinrent indispensables.
En Angleterre, le gouvernement organisa la production de guerre et répartit les taches entre les différents industriels, Parmi ceux ci, la Lanchester Motor Company fut désignée pour la fabrication d'obus. Mécontents, les frères Frederick et Georges Lanchester, leurs propriétaires, utilisèrent leurs soutiens politiques pour persuader le gouvernement que leur entreprise serait plus utile à la fabrication de véhicules militaires.Ils gagnèrent ainsi un contrat avec l'armée pour la fabrication de voitures de liaison, d'ambulances mais aussi d'une auto-mitrailleuse. En effet, à la même période, le Royal Naval Air Service (RNAS), encouragé par les expérience de Charles Samson à bord de véhicules blindés improvisés, recherchait des véhicules blindés plus standardisés pour protéger les aérodromes et sauver les pilotes abattus derrière les lignes, Pragmatiques, les spécialistes de l'armement naval britanniques produisirent une coque et une tourelle (type Admiralty) qui avec quelques modifications pouvaient s'adapter sur des chassis fournis par l'industrie civile. De leur côté, les ingénieurs de la Lanchester Motor Company s'inspirèrent du châssis d'une voiture de tourisme (Lanchester sporting forty luxury tourer 38hp) renforcé et modifié entre autre par un jumelage des roues arrières et présentèrent le premier prototype en décembre 1914. La coque blindée put être redessinée car le moteur était déporté vers l'arrière proche des pieds du conducteur), ce qui permit une plus grande inclinaison du blindage avant et donc une meilleure protection. Les chassis renforcés furent produits dans l'usine Lanchester de Birminham, les éléments de blindage par l'entreprise William Beardmore and co de Galsgow, et le montage final dans l'usine Vickers de Erith (Kent) ou dans l'usine Talbot Works de Barlby road (North Kensington).
Le RNAS passa commande de 36 véhicules pour sa royal Naval Armoured Car Division, la production fut rapide car, sur les trois escadrons prévus (5e, 6e, 15e), le 5e reçut ses 12 véhicules en mars 1915, le 6e reçut ses 12 véhicules en avril 1915, les deux furent envoyés en France, et le 15e en Belgique en juin avec ses 12 véhicules (sous le commandement de Oliver Locker-Lampson). Chaque escadron nomma ses véhicules, le 5e avec des noms commençant par F, le 6e avec des noms commençant par G et le 15e avec des noms commençant par U,V et W. Entretemps, Locker-Lampson, riche et ambitieux homme politique ayant financé en partie l'achat des Lanchesters de son escadron se crut autorisé à louer quatre exemplaires à l'armée belge jusqu'à la fin de la guerre (ce sont les quatre (au maximum) véhicules camouflés que l'on voit sur toutes les photos de Lanchesters belges et dont trois se retrouvent à la fin de la guerre dans un square de Birmingham avec une Austin). Malheureusement, la guerre des tranchées les rendant inutiles, en septembre 1915, la Royal Navy rétrocéda les Lanchesters à la British Army. Celle ci, pour des raisons de standardisation, choisit de ne conserver que les Rolls-Royces et les 32 Lanchesters retournèrent en Angleterre.
En septembre 1915, la mission russe en Angleterre pour l'achat de matériels fut intéressée par les Lanchesters inutilisées et dans une vente aux enchères inhabituelle se retrouva propriétaire de 20 exemplaires. L'armée Russe, souhaitant une puissance de feu supérieure, demanda l'adaptation d'un canon Hotchkiss de 37 mm en plus de la mitrailleuse (en l'occurrence, une Maxim (remplaçant la vickers) qui tirait par la trappe arrière de tourelle). Les études montrèrent que l'ajout de poids ne serait que de 250 kg et les modifications minimes, seule la fixation de la tourelle à la coque dut être modifiée car elle supportait mal le recul du canon lors du tir. Sur les 20 Lanchesters reçues en Russie en décembre 1915, 19 furent modifiées et une resta avec sa mitrailleuse. A noter que 10 canons Hotchkiss étaient à l'origine destinés à être installés sur des bombardiers lourds Ilya Muromets mais se révélèrent trop lourds et les neufs autres devaient à l'origine être installés sur des sous-marins.
Les lanchesters furent délivrés à 12 pelotons d'auto-mitrailleuses (25e, 29e, du 37e au 47e) où elles étaient censées remplacer les Garford -Putilov (dans l'escadron autocanons) en bout de course, elles prouvèrent leur efficacité malgré quelques faiblesses (protection de radiateur mal fixée, projectile explosif de 37 mm trop faible, faible garde au sol).
De son côté, l'armée belge, s'étant rendue compte que les auto-mitrailleuses étaient inutiles sur le front occidental à l'heure de la guerre des tranchées, chercha un emploi pour celles-ci. Un accord fut trouvé avec la Russie pour un emploi sur le front de l'est et ce fut la création puis l'odyssée du fameux corps expéditionnaire belge des auto-canons mitrailleuses (les lanchesters n'y participèrent pas). Oliver Locker-lampson, séduit par l'idée, trouva là un moyen d'employer ses Lanchesters, il intrigua tant et si bien que l'amirauté accepta l'idée de la création d'un corps expéditionnaire Britannique en Russie sous le commandement de Locker-Lampson avec les 12 Lanchesters restantes. Le corps expéditionnaire britannique se battit aux côtés de l'armée russe dans le Caucase, en Roumanie puis sur le front sud ouest jusqu'à la révolution d'octobre puis le personnel fut rapatrié et le matériel resta en dépôt à Koursk.
Après la révolution d'octobre, les véhicules restants furent saisis par les troupes bolcheviques ou blanches selon leur localisation au moment du retrait britannique (au moins un escadron plus les Lanchesters en réparation furent saisis par les Bolcheviques au dépôt de koursk) et participèrent à la guerre civile russe soit du côté bolchevique soit dans les armées blanches. A la date du 10 décembre 1929, l'armée rouge possédait encore 9 Lanchesters dont 7 en état de service.
A noter que l'auto-mitrailleuse Lanchester fut la seconde auto-mitrailleuse la plus produite de la première guerre mondiale après la Rolls-Royce.
36 Lanchesters furent fabriquées qui au départ équipèrent trois escadrons du RNAS à raison de 12 chacun. Sur ce total, 4 furent louées par Locker-Lampon à l'armée Belge jusqu'à la fin de la guerre et 32 retournèrent en Angleterre. Sur ces 32, 20 furent achetées par l'armée russe dans une vente aux enchères, 12 furent ensuite utilisées par Locker-Lampson pour son corps expéditionnaire britannique en Russie.
Dimensions : longueur : 4,88 m / largeur : 1,93 m / hauteur : 2,3 m
poids : 4,7 t
Blindage avant et latéral : 8 mm
armement : mitrailleuse 303 Vikers 7,7 mm
moteur 6 cyl - 60 CV
vitesse : 60 km/h
autonomie : 290 km
History :
As
soon as the automobile appeared, the military took an interest in
this new invention. At the beginning of the 20th century, with the
progress made on the chassis and engines, the first armored cars
projects appeared: Simms in England then Daimler in Austria-Germany,
Panhard and Charron in France. But it was during the First World War
that these vehicles became indispensable.
In England, the
government organized the production of war and distributed the tasks
between the various industrialists. Among these, the Lanchester Motor
Company was designated for the manufacture of shells. Disgruntled
brothers Frederick and George Lanchester, their owners, used their
political backers to persuade the government that their company would
be more useful in the manufacture of military vehicles, thus winning
a contract with the military to manufacture liaison cars, ambulances
but also an armored car. In fact, at the same time, the Royal Naval
Air Service (RNAS), encouraged by Charles Samson's experience aboard
improvised armored vehicles, was looking for more standardized
armored vehicles to protect aerodromes and save downed pilots behind
the lines, Pragmatic, the British naval armament specialists produced
a hull and a turret (Admiralty type) which with some modifications
could be adapted on frames supplied by the civil industry. For their
part, the engineers of the Lanchester Motor Company were inspired by
the chassis of a touring car (Lanchester sporting forty luxury tourer
38hp) reinforced and modified among other things by a twinning of the
rear wheels and presented the first prototype in December 1914. The
armored hull could be redesigned because the engine was deported
towards the rear close to the driver's feet), which allowed a greater
inclination of the front armor and therefore better protection. The
reinforced Chassis were produced at the Lanchester plant in
Birmingham, the armored elements by William Beardmore and Co of
Glasgow, and final assembly at the Vickers plant in Erith (Kent) or
at the Talbot Works in Barlby road (North Kensington)
The RNAS
ordered 36 vehicles for its Royal Naval Armored Car Division,
production was rapid because, out of the three planned squadrons
(5th, 6th, 15th), the 5th received its 12 vehicles in March 1915, the
6th received its 12 vehicles. in April 1915 both were sent to France,
and the 15th to Belgium in June with its 12 vehicles (under the
command of Oliver Locker-Lampson). Each squadron named its vehicles,
the 5th with names beginning with F, the 6th with names beginning
with G and the 15th with names beginning with U, V and W. Meanwhile,
Locker-Lampson, a wealthy and ambitious politician who funded partly
the purchase of the Lanchesters of his squadron believed himself
authorized to rent four copies to the Belgian army until the end of
the war (these are the four camouflaged vehicles that we see in all
the photos of Belgian Lanchesters and three were found at the end of
the war in a Birmingham square with an Austin). Unfortunately, with
the trench warfare rendering them useless, in September 1915 the
Royal Navy surrendered the Lanchesters to the British Army. This one,
for reasons of standardization, chose to keep only the Rolls-Royces
and the 32 Lanchesters returned to England.
In
September 1915, the Russian mission to England for the purchase of
materials was interested in unused Lanchesters and in an unusual
auction found itself owner of 20 copies. The Russian army, wishing a
higher firepower, requested the adaptation of a Hotchkiss 37 mm
cannon in addition to the machine gun (in this case, a Maxim
(replacing the vickers) which fired from the rear turret hatch. ).
Studies showed that the addition of weight would only be 250 kg and
the modifications minimal, only the attachment of the turret to the
hull had to be modified because it did not support the recoil of the
gun during firing. Of the 20 Lanchesters received in Russia in
December 1915, 19 were modified and one remained with its machine
gun. Note that 10 Hotchkiss guns were originally intended to be
installed on heavy Ilya Muromets bombers but turned out to be too
heavy and the nine others were originally intended to be installed on
submarines.
The lanchesters were delivered to 12 auto-machine gun
platoons (25th, 29th, from 37th to 47th) where they were supposed to
replace the Garford -Putilov (in the autocannons squadron) at the end
of the race, they proved their effectiveness despite some weaknesses
(radiator protection not properly secured, explosive 37 mm projectile
too low, low ground clearance).
For its part, the Belgian
army, realizing that armored cars were useless on the Western Front
at the time of the trench warfare, sought employment for them. An
agreement was found with Russia for a job on the eastern front and it
was the creation and then the odyssey of the famous Belgian
expeditionary force of armored cars (the lanchesters did not
participate). Oliver Locker-Lampson, seduced by the idea, found there
a way to employ his Lanchesters, he intrigued so much that the
Admiralty accepted the idea of the creation of a British
expeditionary force in Russia under the command of Locker-Lampson
with the 12 remaining Lanchesters. The British expeditionary force
fought alongside the Russian army in the Caucasus, Romania, and in
the south western front until the October Revolution, then the
personnel were repatriated and the material remained in storage in
Kursk.
After the October Revolution, the remaining vehicles
were seized by Bolshevik or White troops depending their location at
the moment of the British withdrawal (at least one squadron plus
Lanchesters in repair went to Bolsheviks in their depot in Koursk)
and participated in the Russian Civil War either on the Bolshevik
side or in the White Armies. On December 10, 1929, the Red Army still
had 9 Lanchesters, 7 of which were in service.
Note that the
Lanchester armored car was the second most produced armored car of
the First World War after the Rolls-Royce.
36 Lanchesters were
manufactured which initially equipped three RNAS squadrons with 12
each. Of this total, 4 were leased by Locker-Lampon to the Belgian
army until the end of the war and 32 returned to England. Of these
32, 20 were bought by the Russian army in an auction, 12 were later
used by Locker-Lampson for his British expeditionary force in
Russia.
Dimensions: length: 4.88 m / width: 1.93 m /
height: 2.3 m
weight: 4.7 t
Front and side armor: 8
mm
Armament: 303 Vikers 7.7 mm machine gun
6 cyl engine - 60
HP
speed: 60 km / h
range: 290 km
TOUTES PHOTOS SOURCE INTERNET
1-Le prototype, la construction et les modèles du RNAS:
exemple de véhicules produit par Lanchester pour la marine : pickup 25hp
Un exemple de véhicules produit par Lanchester pour la marine : voiture d'état-major 38hp
Un exemple de véhicules produit par Lanchester pour l'armée : ambulance 38hp
Moteur lanchester 38hp
Le prototype en bois, on voit les différences avec le modèle de série
Le prototype en bois, on voit les différences avec le modèle de série
Un chassis 38 hp modifié et renforcé pour l'adaptation à l'auto-mitrailleuse
Un chassis 38 hp non modifié, on voit la position reculée du moteur à coté du conducteur
Une série de chassis modifiés en attente de la pose du blindage à la sortie de l'usine de Birmingham
La première Lanchester livrée au RNAS
Lanchester 5CI (5ème Squadron, C section , vehicule n°1, nom : forefight)
Lanchester 6B4 (6ème squadron, B section, vehicule n°4, nom : Gannet)
La même sous un autre angle
Lanchester 6A ? (6ème Squadron, A section, vehicule n° ?, nom : good hope)
Lanchesters du 15ème Squadron, Barlby road, north Kensington
2- Les Lanchesters Belges:
Une des lanchesters cédée aux Belges et non encore camouflée au sein de la 1ère division de cavalerie, on distingue la cocarde belge sur le côté
Les quatre Lanchester belges camouflées avec soldats en tenue 1916, l'une est plus foncée que les autres, on la retrouvera en manoeuvre
En présentation
trois Lanchesters belges en manœuvre, les plus claires
Deux Lanchesters belges
encore une lors de la même manoeuvre,la plus foncée
3- Les Lanchesters du Corps Expéditionnaire Britannique en Russie de Locker-Lampson:
Lanchester, Caucase, été automne 1916
Idem
Idem
la lanchester du Lt Ingale, abandonnée embourbée près du village de Panteleimon et endommagée par des tirs d'artillerie puis récupérée lors d'une contre attaque, Roumanie décembre 1916
Lanchester du corps exéditionnaire britannique en Russie – Galicie 1917, à noter les protections latérales de la mitrailleuse qui sont découpées, typiques de 1917 sur les Lanchesters anglaises en russie
Lanchester embourbée,1917, Galicie, offensive Kerensky, en 1917, les Lanchesters anglaises porteront la cocarde russe
Lanchester en Galicie 1917, on voit la cocarde russesur la porte arrière
lanchester détruite en Galicie lors de la contre offensive austro allemande de l'été 1917
lanchester détruite en Galicie (Tarnopol) été 1917, la même avant d'être dépouillée ?
Lanchester et ford T capturées à leur dépôt par les Allemands, Tarnopol été 1917
3- Les Lanchesters Russes:
les 20 Lanchesters achetées par la Russie (source rcforum)
Lanchester russe transformée sortie d'usine
La même
lanchester « Turkestan », 46e peloton auto-mitrailleuses, front du sud ouest, novembre 1916
Lanchester « Turkestan », la même que dessus vue de face
Lanchester russe
une des Lanchesters restantes, armée rouge,1925
Une Lanchester au moins fut capturée dans les environs de Tarnopol lors de la contre offensive austro-allemande qui suivit l'échec de l'offensive russe de Kerensky à l'été 1917, les photos qui suivent retracent cette capture et l'exposition de cette Lanchester parmi d'autres véhicules capturés (deux Jeffery-Poplavko et une Austin).
La maquette:
La maquette de chez Copper State Models est très agréable à monter, les éléments jointent parfaitement et le niveau de détail est très bon. Pour mon modèle russe, j'ai souhaité néanmoins apporter quelques détails supplémentaires que vous pourrez voir sur les photos, la partie arrière est un petit kit de chez yellow house qui permet de corriger l'un des défauts du modèle: les portes arrières ne peuvent pas s'ouvrir si l'on monte la partie arrière selon le plan.
Merci de m'avoir lu, à bientôt pour la peinture